Cet animal très rare a été peu observé dans son habitat naturel les glaces de l'arctique. Il fore des galeries en activant des muscles placés derrière son nez et qui, s'échauffant, font fondre la glace. Le python des glaces peut atteindre jusqu'à 2 mètres de long. Etant constricteur, il a été classé dans la famille des boïdés, étant ovipare on l'a classé parmi les pythons. Il se nourrit de rats et de souris des glaces dont les galeries croisent les siennes.
Ce serpent très rare et cher est réservé aux collectionneurs millionnaires qui n'hésitent pas à envoyer de véritables expéditions forer la calotte glaciaire sur des kilomètres de hauteur.
Le python des glaces est blanc (photo) et se distingue peu des étendues glacées sur lesquelles il sort prendre le frais pendant les longues nuits hivernales.
Le python des glaces s'élève facilement dans un congélateur, dont on aura soin de conserver la température au dessous de - 18° C. Le sang du python des glaces possède un glycol antigel qui boue à -5° C tuant ainsi en quelques secondes un animal si chèrement obtenu. On construira un mini igloo dans lequel cet animal craintif pourra se réfugier et d'un pain de glace agrémentant agréablement le décor.
Afin de recréer le plus possible l'habitat de l'animal on veillera à utiliser une lampe qui suivra strictement les conditions lumineuses de l'arctique offrant en été, un jour de quatre mois et en hiver, une nuit d'égale longueur.
On le nourrira de souris blanches qui lui rappelleront agréablement ses souris des glaces. Certains éleveurs sont arrivé avec succès à nourrir leurs animaux avec des bûchettes de poissons panés congelés. C'est une solution de facilité que je ne recommande personnellement pas.
Pour sa boisson on lui démoulera quotidiennement un glaçon qu'il gobera tel que. (d'aucun laisse dans leur congélateur un bac à glaçons pensant qu'il se servira lui-même. Ce n'est pas le cas, si votre absence est prolongée, il faut lui démouler autant de glaçons que de jours d'absence).
Quelques cas de reproduction ont été obtenus. La femelle avale ses oeufs le temps de l'incubation, il est alors inutile de la nourrir. Les petits naissent au nombre d'une centaine par couvée. Ils sont filiformes et peuvent aisément être confondus avec un plat de spaghetti au beurre sans sauce tomate. On évitera cette funeste et coûteuse méprise en observant grouiller le dit "plat". On nourrit les juvéniles avec des queues de souris jusqu'à ce qu'ils puissent avaler de jeunes souris des glaces. On veillera à les nourrir un par un pour éviter d'un côté une surconsommation fatale et de l'autre une sous-consommation tout aussi fatale.
Cet animal apprécié par les belles inuits qui s'en ceigne le cou pour sortir dans leurs soirées mondaines. Outre son intérêt esthétique, il réchauffe agréablement les épaules lorsqu'il fait -30°.
Lors des hivers extrêmes le pythons des glaces produit par des pores situées entre ses écailles un mucus laineux protecteur qu'il abandonne aussitôt que la température redevient clémente vers les -45° C. Ci-dessous la photo d'un "manteau" retrouvé.